"Un connaître qui ne veut rien savoir"

Et si nous riions un peu ? Alors piochons dans ces pièces du grand Will, qu’on a classées paresseusement comme « comédies », puisqu’elles ne se terminent pas mal ! La comédie Shakespeare n’est pas tant l’exploitation d’un genre réglé que la libération d’une forme apte à toutes embardées, ouverte à tous vertiges. A ce titre, elle est, autrement mais autant que la tragédie, un laboratoire de l’humain. Elle explore une sorte d’anthropologie sauvage, où la mort, pour être évitée, oblige à la solidarité, et la vie, pour être continuée, pousse à la ruse. La vis comica est puissance d’extirper le vital du fatal. « Le sage est celui qui rit beaucoup. » (J. Donne)

  • 1er podcast : Le Songe d’une nuit d’été
    Folies à tous les étages ! Apothéose de la première manière Shakespeare.

  • 2e podcast : Le Marchand de Venise
    « Pièce à problèmes », c’est le moins qu’on puisse dire. Et « comédie » cependant ?

  • 3e podcast : Confrontation
    Jean Delabroy confronte Le Songe d'une d'été et Le Marchand de Venise et nous explique pourquoi il a choisi ces deux comédies pour ouvrir cette série.

  • 4e podcast : Les Joyeuses commères de Windsor
    Falstaff redivivus, le truculent protagoniste des Chroniques royales revient en séducteur berné.

  • 5e podcast : Beaucoup de bruit pour rien
    Rien de plus brillant, et de plus encensé, que cette comédie. Irrésistible séduction.

  • 6e podcast : Comme il vous plaira
    La comédie de l’humain, espace d’une liberté toujours à croire, toujours à faire.

  • 7e podcast : La Nuit des Rois
    Faire la fête, et puis la clore.