Pénurie d'éthique ou excès de morale ?
Niveau 1 - Pierre-Henri Tavoillot
C’est entendu : il faudrait d’urgence moraliser la vie politique, le capitalisme, les relations hommes/femmes, le rapport aux animaux ou à la nature. Mais, d’un autre côté, notre époque semble convaincue par le diagnostic d’une « crise des valeurs », d’une perte des « repères », voire d’un « déclin de la morale ». Entre l’exigence de moralisation, le constat d’une incertitude éthique, et la hantise d’un « ordre moral », comment trancher ?