Philippe Zard est professeur de littérature comparée à l'Université Paris-Nanterre. Il revient aux Matinées de la Littérature pour une excursion dans la Vienne fin-de-siècle, vue au prisme de l'oeuvre de Stefan Zweig.

"A cette époque, Vienne est une vitrine de modernité et de progrès. Elle est en même-temps une façade clinquante et pompeuse de l’Empire, façade qui se fissure bel-et-bien"

Vienne a été l’une des capitales de la culture européenne entre la fin du XIXe siècle et les premières décennies du XXe siècle. Capitale, jusqu’en 1918, d’un Empire autrichien déclinant, elle fut le site d’une moisson exceptionnelle de talents et de génies (Musil, Broch, Freud, Klimt, Schiele, etc.), et à certains égards un « laboratoire de la modernité ». L’exhaustivité étant impossible, on se proposera de donner quelques clés de cet « âge d’or » de la culture viennoise à partir de l’œuvre d’une de ses figures les plus emblématiques, les plus accessibles et les plus attachantes, Stefan Zweig, non sans quelques excursions du côté de ses grands contemporains : Arthur Schnitzler ou Joseph Roth.


6 podcasts d'une heure : 

  •  1er podcast : Zweig, Viennois, Européen, cosmopolite et paria, partie 1.


  •  2ème podcast : Zweig, Viennois, Européen, cosmopolite et paria, partie 2.


  • 3ème podcast : Vienne au crépuscule, partie 1. 


  • 4ème podcast : Vienne au crépuscule, partie 2.


  • 5ème podcast : Eaux profondes, Zweig psychologue, partie 1.  


  • 6ème podcast : Eaux profondes, Zweig psychologue, partie 2.